Repository | Journal | Volume | Articles

(2005) Philosophia Scientiae 9 (1).
De l'intersubjectivité à l'interinstrumentalité
L'exemple de la physique des surfaces
Catherine Allamel-Raffin
pp. 3-30
Notre visée, dans cet article, consiste à souligner que la prise en compte d’une stratégie couramment employée par les chercheurs au sein des sciences expérimentales, l’interinstrumentalité, permet de réduire l’impact des facteurs micro- et macrosociaux, privilégiés par les tenants du programme relativiste empirique de Harry Collins, lorsqu’il s’agit d’expliquer la clôture des débats sur la valeur à conférer aux données collectées. Deux études de cas, l’une portant sur l’histoire de l’invention du microscope à effet tunnel, l’autre sur une recherche déterminée au sein d’un laboratoire de physique des surfaces, nous permettent de préciser en quoi l’interinstrumentalité contribue à l’objectivité des résultats obtenus par les scientifiques, et en constitue une composante au même titre que l’intersubjectivité.
Publication details
DOI: 10.4000/philosophiascientiae.610
Full citation:
Allamel-Raffin, C. (2005). De l'intersubjectivité à l'interinstrumentalité: L'exemple de la physique des surfaces. Philosophia Scientiae 9 (1), pp. 3-30.
This document is available at an external location. Please follow the link below. Hold the CTRL button to open the link in a new window.