175122

(2018) Philosophia Scientiae 22 (3).

Federigo Enriques at the 1935 international congress for scientific philosophy in Paris

Gabriele Lolli

pp. 119-134

Au Congrès de philosophie scientifique de 1935 comme lors du lancement de l’Encyclopédie internationale de la science unifiée, Federigo Enriques était reconnu par les néo-positivistes comme un de leurs pères fondateurs, sans qu’il fût tout à fait d’accord. À Paris, Enriques représentait le groupe des philosophes des sciences italiens et son nom était lié au journal Scientia, ouvert aux contributions des positivistes logiques. Ces derniers, désireux de constituer un front commun pour lutter contre les philosophies idéalistes et métaphysiques alors dominantes, surestimaient sans doute la force du groupe italien, comme ils sous-estimaient les critiques d’Enriques sur l’usage de la logique formelle ou sur l’importance du langage. Dès les débuts de son implication en philosophie, il avait souligné la nécessité d’une fondation psychologique des concepts scientifiques, et en 1901, il avait donné un exemple de ce type d’analyse pour les postulats de la géométrie. Il n’appréciait guère les travaux logiques de Giuseppe Peano, affirmant que son formalisme manquait de bases psychologiques. Cependant, contre les mouvements anti-rationalistes de son temps, il défendait la valeur cognitive de la science et, dans ce climat d’appréciation mutuelle, les différences passaient au second plan.

Publication details

DOI: 10.4000/philosophiascientiae.1583

Full citation:

Lolli, G. (2018). Federigo Enriques at the 1935 international congress for scientific philosophy in Paris. Philosophia Scientiae 22 (3), pp. 119-134.

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