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(2007) Revue germanique internationale 5.
La Mégère apprivoisée de Johann Friedrich Schink
Shakespeare, s'il avait été Allemand
Renata Häublein
pp. 69-89
Partant des réflexions théoriques de Johann Friedrich Schink sur les méthodes adéquates pour transposer Shakespeare sur la scène, la contribution étudie les procédés utilisés par l’auteur pour son adaptation de La Mégère apprivoisée, afin de familiariser son public contemporain avec la comédie élisabéthaine. Les modifications apportées au texte concernent avant tout l’issue du processus d’apprivoisement qu’elles visent à rendre plus vraisemblable. Pour ce faire, Schink met l’accent sur ce que l’on devine seulement chez Shakespeare, à savoir que Petruccio a trouvé en Catherine son pendant idéal. L’analyse détaillée de ce texte longtemps négligé par la recherche présente Schink en fin commentateur de Shakespeare. Malgré son choix d’adapter très librement la Mégère et d’autres pièces du dramaturge anglais, ses transformations des textes-source sont loin d’être arbitraires. La démarche de Schink reflète bien plus son souci de transposer l’esprit de Shakespeare dans son temps.
Publication details
DOI: 10.4000/rgi.175
Full citation:
Häublein, R. (2007). La Mégère apprivoisée de Johann Friedrich Schink : Shakespeare, s'il avait été Allemand. Revue germanique internationale 5, pp. 69-89.
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