La promessianicité de la lettre

Valentin Husson

pp. 25-37

On essaye d’interroger dans cet article, le messianique à partir de l’entente de la lettre chez trois penseurs juifs : Derrida, Levinas et Jabès. De là nous sera-t-il possible, peut-être, de généraliser l’entente de cette lettre juive, jusqu’à l’archi-écriture au sens de Derrida, et de penser ainsi le messianique comme la venue de l’autre dans l’être ou avant l’être. Mais une question reste en suspens : si la lettre juive engage la venue de l’autre et de l’être, nous est-il encore possible d’identifier le commencement de l’être – comme Heidegger le fait –, à son éclosion grecque ? Ou doit-on se rendre, en amont, au Mont Sinaï où le tétragramme imprononçable, sous la forme de quatre lettres, annonçait déjà la promessianicité de l’être comme lettre ?

Publication details

DOI: 10.4000/cps.478

Full citation:

Husson, V. (2015). La promessianicité de la lettre. Les Cahiers Philosophiques de Strasbourg 37, pp. 25-37.

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